l'attrape coeur.

JULIETTE ANDREWS
"plum."
☐ ☐ ☐ ☐ ☐
I had a thought, dear however scary, about that night,
the bugs and the dirt. Why were you digging?
What did you bury, Before those hands pulled me
from the earth?
© CREDITS - QUOTE

NOM, PRÉNOM : Andrews, ce nom d'une étrange banalité. C'est le nom de n'importe qui, le nom de ceux qu'on ne regarde pas. Juliette fait partie de ces gens là, de ceux dont le nom n'évoque aucun titre. De ceux qu'on ne remarque pas. Parce qu'on l'appelle Juliette, qu'elle déteste les surnoms qu'on lui donne. Parce que son nom comme le reste n'a jamais rien évoqué à personne. ÂGE ET DATE DE NAISS. : Tous les ans depuis vingt-cinq ans, elle reçoit ce message identique pour chacun lui souhaitant un bon anniversaire. C'était un quinze juillet. Il faisait surement chaud. LIEU DE NAISSANCE ET NATIONALITÉ : Londres et sans banlieues, Londres et ses quartiers. Juliette fait partie de ceux qui ont été élevé au milieu de ce beau bordel qu'est la ville. A sa manière, elle est anglaise. ORIGINES : Sa mère faisait partie de ces femmes trop belles à l'accent chantant. Elle parlait français et riait avec une incroyable douceur. Son père à l'inverse, avait cette voix un peu rude, et cette fichue habitude de boire son thé en lisant le journal. Française, anglaise. Un mélange qui donne Juliette. ARRIVÉ À PHILLY : Il y a quelques semaines, juste assez pour trouver une place, un semblant de place au milieu de ces visages inconnus. Ici, c'est le nouveau départ, la nouvelle vie. Cette liberté tant espérée. STATUT MATRIMONIALE : Juliette elle refuse de se dire en couple. Parce qu'elle aime pas ça, les mains serrées, les fleurs et les mensonges. Elle préfère les relations brutes, les relations passionnelles mais souvent éphémères. Alors au yeux de tout le monde, Juliette elle est célibataire. BOULOT, ÉTUDES : Juliette elle fait rien parce qu'elle sait pas faire grand chose. Avant, elle donnait des cours et elle jouait du piano pour l'église de son quartier. Aujourd'hui, elle sait plus, elle cherche sa place, alors pour manger, elle tient la caisse d'un petit supermarché. ORIENTATION SEXUELLE : Elle s'est jamais posé la question Juliette, pourtant, elle a toujours fréquenté que des hommes. Des épaves pour la plus part. STATUT MONÉTAIRE : Elle dit qu'elle ne manque de rien Juliette, pourtant, à la fin du mois, elle oublie intentionnellement de faire les courses. Parce qu'elle veut prouver qu'elle sait ce débrouiller. Parce que Juliette, elle a toujours du faire toute seule. TRAITS DE CARACTÈRES : spontanée, sauvage, enjouée, naturelle, passionnée, impulsive, un peu naïve, attachante, réservée, sarcastique, maladroite. CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES : Elle est pas grand Juliette, elle est pas grande, et avec son apparence un eu frêle, on pourrait croire qu'elle est fragile. juliette et sa peau trop blanche, Juliette et ses cheveux trop bruns. Quand on regarde bien, elle est plutôt jolie, avec son allure de princesse et son regard de petite fille. La belle enfant. GROUPE : Pretty.

i'm still here bitches and i know everything.
Juliette, depuis toute petite, elle joue du piano. A Londres, elle en avait même fait son métier, elle donnait des cours a des enfants et aux plus grands, puis le week-end, parce que c'était silencieux et que ça lui vidait la tête, Juliette elle jouait du piano à l'église. Parce que là, derrière ses touches, elle oubliait tout, elle se vidait la tête. Depuis son arrivée en ville, elle n'a pas reposé les doigts sur un piano. (-) Juliette depuis toujours, elle a les cheveux qui sentent la lavande, et parfois le tabac froid. Elle fume peu, seulement quand tout devient noir dans sa tête. (-) Juliette, elle ne parle plus a son père depuis longtemps, d'ailleurs, elle n'a aucune idée de là où il se trouve, mais quand les gens lui demandent, elle répond qu'il voyage. (-) Sa mère à Juliette, c'est celle dont personne ne parle. Avant, les gens savaient, les gens n'en parlaient pas. Aujourd'hui, Juliette évite le sujet, Juliette sourit et Juliette s'enfuit, comme elle sait si bien le faire. (-) Juliette n'est pas insomniaque, non, mais il lui arrive parfois de se réveiller la nuit à cause de cauchemars. Toujours le même. Toujours la même image. Alors Juliette disparaît dans la nuit, marche sur les trottoirs jusqu’à ce que son coeur ralentisse et que les images disparaissent. (-) Juliette, elle a cette manière de sourire, cette joie brisée dans le regard. C'est troublant. C'est troublant de la voir s'acharner à être forte, alors qu'au fond, elle meurt de peur de finir brisée. (-) Juliette, c'est pas quelqu'un de bête, non, porutant, elle a rapidement arrêté es études. Parce qu'elle était pas faite pour ça, parce que Juliette, elle a toujours été incapable de rester assise sans s'en aller ailleurs, sans dessiner sur ses cahiers. Une enfant comme les autres. (-) Elle déteste le dimanche, parce que c'est le jour où sa mère appelle en lui disant qu'elle l'attend pour diner. Chaque dimanche, elle a fait du poulet. (-) Juliette elle aime les fleurs, parfois, elle les ramasse et les glisse dans ses cheveux. Le reste du temps, elle ne peut s'empêcher de les trouver belles.

sometimes lies are more interesting than the truth.
Elle est belle, avec ses cheveux blonds qui caressent le vent. Elle est même bien trop belle pour être réelle, alors tu cours, l'effleure du bout des doigts et laisse échapper de rire. Quand elle s'arrête et t'attrape dans ses bras, tu te sent toute petite, tellement fragile. Et elle est là, tellement sûre d'elle. Alors tu la repousse et t'éloigne a ton tour en courant. Tu lui cris de courir, que c'est son tour de t'attraper. T'aime tellement ça, quand vos parents vous observe de loin et qu'ils vous laissent jouer a courir après le vent. Parfois, t'as même l'impression d'être un oiseau et que tu vas réussir a t'envoler. Mais elle est toujours là pour te ramener les pieds sur terre. Toi t'es volage, elle terre a terre. C'est votre force, ce qui rend votre equipe plus forte. Plus tard, tu deviendras comme elle, une princesse, une grande dame. T'aime quand le matin, elle se glisse hors de son lit pour venir se glisser dans le sien. Elle est rassurante. T'aime quand a la sortie de l'école, elle t'attend sur le trottoir, et que vous faites la course jusqu'à la maison. Si tu devais être quelqu'un, tu voudrais être elle. Parce qu'elle est forte là où toi t'es fragile. T'es un oiseau, elle c'est un loup. Sur la falaise, tu t'arrête et ton rire s'éteint, parce que de ton cou, y a ton écharpe qui s'est enfuit. C'est pas que tu tienne a elle, non, mais c'est maman qui te la offerte. Alors tu tend la main pour la rattraper, mais le vent l'emporte, enfant taquin. Il se moque de toi, te provoque. Alors elle s'approche, pose sa main sur ton épaule et t'écarte de sa trajectoire. Elle te laisse pas souvent faire les choses, elle préfère faire toute seule, te protéger. Parce que t'es trop maladroite toi, trop discrète même. Elle s'approche du rebord, sa main pâle tendue vers le vide. Elle laisse échapper un rire et te glisse que ce jeu là est bien plus drôle que le précédent. Toi t'as le coeur qui bat, parce que tu voudrais jouer, toi aussi. t'approcher du vide jusqu'à plus sentir ton coeur. Au loin, tu vois ta mère qui se lève et qui vous hurle de faire attention. Sa voix de loin, c'est un murmure, une caresse qui fait mal. Elle elle entend pas, pas vraiment, alors brusquement, elle se retourne. La suite, tu fermes les yeux pour l'oublier. Son pied qui glisse, sa voix qui se laisse envahir par la panique. Le bruit des rochers, son regard qui disparait. Tu fermes les yeux. Fort fort fort. Au loin, ça hurle, ça cri, c'est douloureux et ça te donne mal presque partout. Ca dure quelques secondes. Le monde s’effondre.


Oiseau fragile, poupée bancale. Derrière le piano, tes doigts enfoncent les touches. Tu réfléchis pas, tu réfléchis plus, appliquée a faire cette seule chose que tu sais faire, jouer. Les gens ne te regardent pas, perdus derrières leurs livres et leurs prières. T'es personne, seulement la fille au piano. La fille de la folle aussi parfois. La musique se tait, les gens murmurent et se lèvent. Les eglises te font peur, parce que les eglises c'est trop froid. Pourtant, chaque matin, t'es là quand les portes s'ouvrent, et tu te glisses derrière l'instrument. C'est pas grand chose, pourtant pour toi c'est beaucoup. Dans l'allée, les gens se sont levés et s'éloignent sans trop faire de bruits. Les eglises sont silencieuses. Alors une main s'approche de toi et se resserre contre ton épaule. Tu ne te retourne pas, pas tout de suite. Tu sais déjà qui c'est. Chaque dimanche elle est là, les gens de l'hopital la laisse sortir, persuadés que la foi l'aidera peut etre a sortir de la folie. C'est n'importe quoi. Toi tu crois en rien. Les mensonges qu'on raconte ça t'épuise. Mais elle, elle en a besoin, il semblerait que pour combler les vides, elle ai choisit Dieu et sa fichue manie de se mêler de tout. Ses doigts se resserrent contre ton bras et elle te murmure combien elle a trouvé ça beau, combien elle te trouve belle. Elle a raison. Là au milieu des visages fades, t'es belle parce que t'es forte, parce que quand sa main s'approche de la tienne, tu la repousse. Elle peut marcher toute seule et tu t'empresse de lui dire. Elle a plus besoin de toi. Alors silencieuse, tu la suit, tu marches dans ses pas trop petits, t'arrêtant par moment pour la laisser prendre de l'avance. Ta mère a vieillit, ta si jolie mère est avec le temps devenue tellement laide. Elle a le visage qui transpire la fatigue. Fatigué de lutter contre des émotions trop fortes, contre des vagues de colère. Tu soupir et dans ta poche, ta main joue avec ton paquet de cigarette. La colère la connais, la haine aussi, parce qu'elles te bouffent, mais que la plus part du temps, tu les chasses. A l'entrée de l'église, des hommes a l'air sévère s'emparent des bras de ta mère qui, silencieuse, te lance un regard d'une tristesse bouleversante. Ca te file mal au bide, et tu t'applique a lui sourire en agitant le bout de tes doigts. Elle te met mal a l'aise, te replonge dans tes souvenirs qui font mal. Ta mère qui était si belle a finit par devenir laide.


Tu cours. Tu cours a perdre haleine, évitant les gens, et cherchant par moment sa présence derrière ton dos. Il est l'ombre qui te suit, celui qui entre les passants se créer un chemin pour récupérer ta main. Mais tu fuit en riant aux éclats. Tu sent plus tes jambes, tu sent même plus ta peau. C'est chaud et c'est froid, c'est tellement grisant. Finalement tu t'effondre, tu glisses dans une ruelle, et ton dos vient percuter le mur froid. Tu respires fort et tu noie tes sourires. Te reprendre, voilà ce qu'il faut que tu fasses. Rapidement, l'homme te rejoins, aussi essoufflé que toi, avec ce regard d'enfant que tu trouve intriguant. Toi t'aime les hommes cassés, les hommes bancales, ceux qui potentiellement pourraient te faire du mal. T'aime sauver les gens. Tu les intrigues, tu les surprends. Il s'approche de toi et s'adosse a son tour au mur, sans un mot. Putain Juliette, faut que t’arrête de me faire courir. t'as jamais été vraiment douée pour les relations avec les gens. C'est toujours boiteux. Tu souris souvent, tu t'évades quand les choses deviennent sérieuses ou bien qu'elles pourraient te mettre en difficultés. T'es libre. Alors tu te redresses, t'approches de son visage, et sans prevenir, t'embrasse ses lèvres. C'est bref, et quand t'ouvres les yeux, il te fixe, l'air perdu, trop surpris. Voilà ce que t'es, une surprise, un truc pas commun. Les gens savent d'où tu viens, les gens savent qui est ta mère, où se planque la tombe de ta soeur. Pourtant les gens ne disent plus rien. Parfois, ils se retournent, surpris de te voir vivante, tellement belle, tellement libre. Ben quoi, t'es tombé amoureux ?

before you enbark on a journey of revenge, dig two graves
PSEUDO/PRÉNOM : V. ÂGE : indéterminé. PAYS/RÉGION : france. COMMENT VOUS ÊTES ARRIVÉ ICI :  à dos de licorne. AVIS, COMMENTAIRE : la porte était ouverte, j'ai vu des gens sympas, un beau contexte, alors je suis rentrée. AUTRE :   . AVATAR : astrid bergès-frisbey.