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 we need each other (nell)

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MessageSujet: we need each other (nell)   we need each other (nell) EmptyLun 21 Avr - 19:29


nell & louis
"sometimes it takes a little time"
☐ ☐ ☐ ☐ ☐


Fermer la pâtisserie te prenait toujours du temps. Aujourd’hui les clients de dernière minute avaient été nombreux et cela t’arrangeait car cela te faisait moins de pâtisseries à jeter. Car malheureusement, quand on ne vend pas tout et que les employés ne peuvent pas tout récupérer, on est obligé de jeter. C’est un choix que tu préfèrerais ne pas faire et l’hiver tu essayais de porter les restes aux associations pour aider les gens ne pouvant pas se nourrir mais tu n’avais pas le temps de le faire tous les soirs. Aujourd’hui c’était lundi et la pâtisserie avait fermé plus tôt comme tous les lundi. Tu nettoyais donc les vitrines et tu fis les paquets pour tes employés qui étaient en train de finir le nettoyage des cuisines à l’arrière. Tu leur apportais un paquet à chacun et tu en gardais un pour toi. Tu en portais un par semaine à ta sœur mais ce soir tu avais juste envi de rentrer et de profiter d’une soirée au calme à lire le dernier bouquin que tu avais acheté à la librairie d’à côté et dans lequel tu voulais te plonger depuis un moment déjà sans en avoir l’occasion. Certains de tes amis avaient des fois du mal à comprendre que tu n’aies pas la force de sortir le soir mais ils ne se levaient pas à quatre heures du matin tous les jours c’était pour ça. Pour eux c’était l’heure à laquelle ils se couchaient. Tu pris donc ta voiture pour rentrer chez toi avec le paquet de gâteaux sous les bras et les papiers de comptabilité à remplir. Oui, tu avais ça à faire aussi le lundi soir, c’était ton jour comptabilité pour vérifier que la pâtisserie tournait bien. Tu avais suivis une courte formation dans un cabinet de comptable lors de tes années d’université et cela te servait énormément désormais. En une quinzaine de minutes, tu fus enfin en bas de l’immeuble où tu vivais désormais avec Nell. Tu attrapais tout ce dont tu avais besoin pour ne rien laisser dans la voiture avant de monter. L’appartement était fermé alors tu attrapais les clés. Nell n’était pas dans la pièce principale mais tu entendis la douche couler donc elle était dans la salle de bain. Tu posais tout sur le comptoir de la cuisine avant de partir dans ta chambre enfiler un survêtement parce que tu en avais marre des jeans, le vieux survêtement c’est beaucoup plus confortable. Tu t’installais ensuite à table avec les dossiers et une calculette devant toi et tu te mis au travail. Le plus vite tu t’y mettais, le plus vite tu avais terminé et tu pouvais te plonger dans ton livre. Tu étais tellement concentré que tu n’entendis même pas les pas de Nell arriver dans le salon, le son de sa voix te fit sursauter. « J’oublie toujours que tu rentras plus tôt le lundi. » Dit-elle tout simplement avant de prendre un gâteau et d’aller se mettre sur le canapé à regarder la télévision. Tu te replongeais dans tes comptes, le son de la télévision ne te dérangeait pas. Une trentaine de minutes plus tard quand tu eus tout terminé, tu pliais le tout et tu partais tout ranger sur ton bureau pour penser à le prendre le lendemain matin. Tu revins ensuite avec ton livre à la main pour lire dans le fauteuil. Un sourire se dessina sur ton visage quand tu vis Nell allongée tranquillement sur le lit dans un sommeil profond. Tu éteignis la télévision et tu laissais le silence envahir la pièce. Seule ta respiration et celle de Nell faisaient du bruit et elles te berçaient tranquillement alors que tu avançais petit à petit dans l’intrigue de plus en plus pris. C’est donc complètement surpris que tu entendis Nell gesticuler tout d’un coup. Tu posais ton livre pour voir si tout allait bien et tu vis la demoiselle se mettre à gesticuler, à respirer plus difficilement. Tu ne savais que trop bien ce qu’il se passait. Cela ressemblait à une crise d’angoisse. Tu en avais eu quand tu étais petit à cause de l’absence de tes parents. Tu t’approchais donc de la demoiselle et tu t’assis sur le rebord du canapé. Il fallait que tu la réveilles avant que cela n’empire. Tu posais donc ta main sur fon front et ton autre main sur son bras avant de lui dire : « Nell, faut que tu te réveilles … Ce n’est qu’un rêve, réveille-toi. » Dis-tu calmement. Tu savais que tu voix devait arriver dans son rêve alors tu recommençais jusqu’à ce qu’elle ouvre les yeux. Elle était encore paniquée, cela se voyait mais ça allait finir par se calmer. « Ca va aller Nell, ça va aller. » Dis-tu en laissant tes doigts se promener sur son visage. Tu voulais la rassurer, enlever ce regard rempli de panique que tu pouvais lire dans ses yeux.
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Nell Lahey

Nell Lahey


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MessageSujet: Re: we need each other (nell)   we need each other (nell) EmptyMar 22 Avr - 17:11


I'll find the places where you hide
I'll be the dawn on your worst night

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Les rires ne cessaient de s’élever dans la grande salle de musique du lycée de Center City. Ce même établissement scolaire où quelques années auparavant tu avais effectué tes dernières années en compagnie de tes frères et sœurs avant que ce dernier ne se destinent à leur avenir, comme tu avais finis par le faire à ton tour. Ta présence ici était à la apaisante et emplit d’une angoisse permanente de ne jamais pouvoir reprendre le chemin de ce pourquoi tu étais faite. Depuis ton retour – en même temps que ta rééducation – tu dispensais des cours de remplacements dans le domaine musical. Cela te permettait à la fois de gagner un salaire supplémentaire tout en occupant tes journées. L’échange avec ses jeunes lycéens se passaient toujours au centre d’une vision que toi-même avait connue dans un passé fort antérieur et qui n’avait guère évolué depuis. Pourtant, tu appréciais ces heures en leur compagnie car à ton tout tu leur apportais un savoir et une confiance – qui loin de te coller à la peau – afin de les rendre plus ambitieux, plus épanouis à leur tour. D’un sourire encourageant et sincère, tu fais signes à la petite jeune de seize années de se lancer dans sa partition. Ses doigts sont hésitant, tremblant lorsqu’elle s’apprête à les poser sur les touches en ivoire mais c’est tout naturellement que tu viens t’asseoir à son coté pour y déposer les tiens. Juste de la main gauche, la droite étant encore trop faible pour le moment. Tes yeux scrutent le visage de l’adolescente qui par bien des aspects te ramène à celle que tu étais autrefois. Elle prend alors son courage à deux mains et mêle son talent au tien pour produire un morceau de partition qui a une allure plutôt fière. Vous échangez un sourire complice et entendue, le silence était complétement revenue dans l’assemblée de la vingtaine d’élèves que tu avais à charge. La sonnerie retentit, annonçant ainsi la fin des cours pour aujourd’hui du moins c’était ton cas. Pour rentrer tu empruntes alors les transports en commun, les écouteurs sur les oreilles tout en observant les gens défilaient par la fenêtre du bus. Tu penses alors à ton retour, aux changements en ces quelques années écoulées, de la manière dont Louis avait repris contact avec toi. Un simple coup de fil pour te proposer une colocation, à cette pensée tu souris d’un air amusée et curieux. Tu soupçonnais son frère ainé ou bien le tient d’y avoir mis son grain de seul. Autrefois vous étiez proches tous les deux en dépit de votre différence d’âge. Et puis, sans crier garde, il s’était éloigné. A force de trop songer, tu venais de louper ton arrêt. Ce que tu pouvais être étourdie quelques fois ! Il devait être aux alentours de dix-neuf heures lorsque tu rentres à l’appartement encore désert, Louis devant être encore à la pâtisserie. Tu prends alors la direction de la salle de bain pour te détendre et penser à autre chose de tout ce qui tourne dans ton esprit. Une bonne demi-heure plus tard, tu en ressors vêtue d’un bas de pyjama et d’un débardeur. Après tout la tenue de détente n’a guère de prix une fois à la maison. En sortant, tu es quelque peu surprise de croiser Louis attablée à la table de la cuisine, en train de faire ses comptes. « J’oublie toujours que tu rentres plus tôt le lundi. ». Lui dis-tu tout naturellement tout en lui accordant un léger sourire avant de prendre un gâteau. Tu ne rechignais jamais à manger des gourmandises surtout lorsque Louis en était le chef. Il avait un véritable talent pour cela, et tes nombreux passages à la pâtisserie chaque matin en demeurait une preuve. Déjà lundi. Décidément tu perdais un peu la notion du temps. Tu t’installes sur le canapé du salon et tout en dégustant ton éclair à la vanille tu allumes la télé – prenant soin de ne pas trop élever le volume. Au bout de quelques minutes, tu enfiles un sweat un brin trop grand car tu sens la fatigue te gagner et c’est sans doute de cette manière que tu finis par t’endormir. La joue posait sur l’un des oreillers, ton sommeil prend le chemin d’une profondeur réellement. Tes longues nuits blanches ne seront jamais récupérer mais au moins tout n’était pas perdu. Tu te revois alors sortir du conservatoire ce jour-là. La pluie avait commencée à s’abattre sur le macadam et il était là. Sans trop savoir pourquoi, comme un sixième sens tu avais pris la direction opposée à la sienne. Puis son rictus suffisant empestant l’alcool dont tes narines ne peuvent supporter l’odeur. Ton palpitant s’affole, tu sembles te débattre contre de la fumée. « Nell, faut que tu te réveilles … Ce n’est qu’un rêve, réveille-toi. ». Tu perçois le son d’une voix, devenant un peu plus ferme la seconde fois. Tu te redresses en sursaut sur le canapé, tes yeux cherchant à fuir l’environnement de ton sommeil mais une fraction de seconde plus tard, tu te rends compte que tu t’es finalement endormi dans le salon. Les doigts de Louis se promènent sur ton visage, son contact est chaud et ce geste t’aide à reprendre le contrôle de ta respiration quelque peu saccadée. « Ca va aller Nell, ça va aller. ». Son timbre se voulait rassurant, apaisant mais la brume de panique qui brille dans ton regard fait encore écho à ses bribes de souvenirs qui ne cessent de te hanter. « Je suis désolé. ». Furent les premières paroles qui s’échappèrent de ta bouche. Louis venait d’assister à l’une de ses nombreuses crises d’angoisses, des crises dont peu de personnes – voir pas du tout – étaient au courant. Tu passes machinalement une main dans tes cheveux, tout en te redressant en tailleur. Tu pourrais toujours nier, l’évidence était devenue traitresse. Tu sens toujours sa main sur ta joue, ce qui t’apaise plus que tu l’aurais pensé. « J’aimerai bien te croire tu sais … mais ca va aller. ». Dis-tu un maigre sourire apparent aux coins des lèvres.
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MessageSujet: Re: we need each other (nell)   we need each other (nell) EmptyMar 22 Avr - 19:28


nell & louis
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Tu avais entendu parler du retour de Nell par son frère. Toutes les nouvelles que tu avais eu de Nell ces derniers temps avaient été par son frère ou par sa sœur d’ailleurs qui était une bonne amie à toi. Tu posais toujours la question même si tu savais que c’était de ta faute si les choses en étaient arrivées là. Vous aviez six ans d’écart et même si cela ne paraît pas beaucoup à un adulte, quand vous êtes adolescent, cela représente beaucoup trop d’années. Tu n’avais pu t’empêcher de tomber sous le charme de Nell durant l’adolescence de cette dernière mais tu ne pouvais pas lui faire ça. Elle n’était pas majeure, elle pensait déjà à aller faire la musique en Europe alors tu t’étais éloigné. Tu savais qu’elle ne comprendrait pas mais c’était peut-être pour le mieux. Elle avait accepté ce retrait, ce recul que tu lui avais imposé, elle l’avait tellement bien accepté que tu n’avais eu aucune nouvelle depuis son départ en Europe. Enfin, aucune de sa bouche en tout cas. Tu étais chez ton frère quand le frère de Nell était arrivé complètement excédé et vous avait annoncé la nouvelle. Nell s’était faite agressée et ne pouvait plus jouer du violoncelle pour une durée encore indéterminée, tout le temps de sa rééducation en tout cas. Tu avais serré les poings sans rien dire mais tu n’en avais pas pensé moins. Si seulement tu pouvais mettre les mains sur celui qui lui avait fait ça … Mais c’était impossible, tu n’étais même pas sûr qu’il retrouverait le gars de toute manière mais tu espérais quand même qu’ils lui feraient payer. Ce qui était positif dans tout cela c’était qu’elle rentrait à Center City. Cela ne t’avait pas surpris, c’est dans les moments de ce genre que l’on a besoin d’être près de sa famille. Alors quand tu avais appris qu’elle cherchait un colocataire, tu n’avais pas hésité à te proposer volontaire. Et puis ce n’était pas comme si son frère ne te faisait pas confiance. Il savait que tu t’occuperais bien de Nell. Il ignorait bien entendu que peut-être c’était bien moins innocent que ce qu’il pouvait penser mais tu n’allais pas le lui dire. Tu voulais te prouver que depuis son départ tu étais passé à autre chose, qu’elle ne pouvait plus t’atteindre mais tu n’étais qu’un idiot. Un regard, une parole et tu étais aussi attiré par elle qu’avant son départ, plus maintenant peut-être, maintenant qu’elle n’était plus si indésirable qu’elle l’était avant, maintenant que tu n’avais plus à te traiter de pervers à chaque fois que tu pensais à la demoiselle. Tu avais joué avec le feu et tu risquais de te brûler un jour tu ne le savais que trop bien. Et pourtant, impossible de t’arrêter, c’était plus fort que toi. Nell était la même mais elle était changée aussi, c’était clair et net. Ce qu’elle avait vécu de l’autre côté de l’Atlantique l’avait marquée plus qu’elle ne le pensait peut-être. Tu essayais donc d’apprendre à la connaître de nouveau. Ce soir, alors que tu faisais tes comptes, elle s’était endormie sur le canapé. Ce n’est qu’en l’observant dormir quelques instants entre deux chapitres que tu remarquais les cernes sous ses yeux. Elle devait les cacher la journée, après la douche elle avait oublié de le faire. Le fait qu’elle ne dorme pas bien ne te plaisait pas et tu te promis de lui en parler. Alors que tu lisais ton livre, elle se mit à trembler, elle se mit à gesticuler, elle se mit à respirer plus fortement. Tu savais ce qui lui arrivait, bien sûr que tu savais. Tu n’avais pas suivi de formation de médecin mais tu avais connu ces crises d’angoisse petit. Il t’arrivait toujours de les connaître mais beaucoup plus rarement ces temps-ci, une fois ou deux par an seulement, à des dates bien précises, ton corps ne semblait pas capable de dire non. Alors tu avais été t’asseoir sur le rebord du canapé et tu avais placé ta main sur sa joue, tu lui parlais pour essayer de la réveiller calmement, la secouer ne servirait à rien à part lui faire encore plus peur. Finalement, elle ouvrit les yeux. Incapable de dire quoi que ce soit tout d’abord, tu laissais tes doigts se promener sur son visage pour que le contact la calme, pour qu’elle comprenne qu’elle n’était pas toute seule. « Je suis désolé. » Elle n’avait pas à l’être, elle devait le savoir. Après ce qu’elle avait vécu, il était normal qu’il reste des traces. Surtout si peu de temps après. Il allait lui falloir du temps pour en guérir et surtout un bon entourage. « Tu n’as pas à l’être, c’est normal tu sais. » Dis-tu le plus simplement du monde. Tu ne voulais pas qu’elle pense que c’était comme un acte de faiblesse, tout le monde est angoissé par quelques choses, certaines ont des réactions plus violentes que d’autres. « J’aimerai bien te croire tu sais … mais ca va aller. » Si cela allait finir par aller un jour, tu le savais mais tu pouvais comprendre qu’elle ne te voit pas de suite, qu’elle se sente perdue et sans défense face à ces angoisses. Tu finis par lui dire : « Tu en as souvent ? Elles t’empêchent de dormir ? » Tu voulais qu’elle se repose, qu’elle trouve le sommeil, un sommeil profond et reposant si elle n’en avait pas connu depuis longtemps.
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MessageSujet: Re: we need each other (nell)   we need each other (nell) EmptyMar 22 Avr - 20:58


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« Tu n’as pas à l’être, c’est normal tu sais. ». Tu avais entendu cette phrase à maintes reprises que cela soit par ton propre psychologue, les membres de ta famille ou même ne serait-ce que par une amie emplit de compassion. Tu ne supportais pas de les entendre prononcer ses paroles, tu aurais désirée être plus forte à ce moment-là. Seulement on ne choisit pas toujours, mais tu gardais à l’esprit l’objectivité dont tu étais affublée depuis toujours. Dans la bouche du jeune Meadow cependant, la tournure de cette simple assertion prenait un sens bien différent auquel tu avais envie d’accorder le bénéfice du doute comme celui de pouvoir le laisser entrer dans le monde qui pouvait être le tien. Jusque-là, tu n’en as parlé que très peu préférant te focaliser sur la remise en forme de ta main. Il y a quelques années en arrière, tu serais parvenue sans le moindre souci à dialoguer avec Louis. Il avait beau avoir de six années ton ainé, il n’en demeurait pas moins ce jeune homme encré dans ses idées bien posées, la tête plongée dans ses livres tandis qu’à l’époque du trainer avec son frère et le sien, comme le garçon manqué de ces années-là. Pourtant tu te revois encore l’espionner en catimini dans la bibliothèque de ton père. La tête plongée dans ses énormes bouquins, il semblait si passionné par l’imaginaire de la littérature, un univers que tu aurais aimé partager avec lui autrefois. A cette époque, tu étais encore une adolescente, déterminée dans tes choix, indécise et timide dans tes paroles. Tu te suffisais à toi-même et le regard des autres étaient loin de te poser problème. Ta sœur était un modèle hors norme, marginal en soi mais d’une grandeur sincère qui te redonnait le moral quoi qu’il arrive. Encore aujourd’hui, son rayon de soleil est loin de se ternir. Freddie devrait sans doute faire un effort, tu prendrais note à lui dire le fond de ta pensée encore une fois. Tout cela pour en revenir au fait que les anecdotes concernant Louis c’étaient éteintes le jour où il s’éloignait sans un mot, sans une explication si ce n’était un regard lointain. Toujours à ton insu si tu en croyais les dires de ton entourage. Tu regrettais cette période où vous étiez des comparses, désormais vous étiez deux inconnus ? Interrogation stupide, car au plus profond de toi tu n’as guère envie d’y croire. Tu te revois encore hésitante face à ce numéro inexistant de ton répertoire et puis tu avais décroché. Tu avais écumé pas mal de visite d’appartements et de potentiels colocataires mais rien de bien concluant jusqu’à ce que Louis te le propose. Tu avais d’abord était hésitante c’est vrai mais tu n’avais pu refuser sa proposition. « Je sais bien, mais d’ordinaire cela ne m’arrive jamais … du moins pas devant quelqu’un. J’essaie de gérer ça à ma manière. ». Déclares-tu doucement étonnée par la vérité de tes propos qui glisse tout simplement. Louis était une personne de confiance, tu pouvais te fier à lui sans hésitation mais tu avais toujours géré cela seul pour le moment. Chacun avait son lot de souci, tu ne voulais pas lui imposer le tien. « Tu en as souvent ? Elles t’empêchent de dormir ? ». Apparemment sa détermination ne s’arrêter pas là. Son intonation est limpide et d’une certaine manière tu la sens catégorique. Autant ne pas nier, il était au courant après tout. « Cela dépend à dire vrai, mais ouais c’est souvent en pleine nuit et donc les nuits sont parfois courtes. ». Soupires-tu en haussant les épaules tout en prenant conscience que sa main est toujours sur ta joue. La chaleur que dégage son contact a sans doute contribué à te calmer, tu le considères d’un sourire avant de reprendre. « Jusque-là je me suis plutôt bien débrouillé pour ne pas que cela se voit, d’ailleurs si tu n’avais pas lu ton livre ça serait toujours le cas. ». Ta réplique était destiné à détendre l’atmosphère, à changer de sujet mais le regard inquisiteur de Louis est loin d’être de ton avis.
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