∞ bad boy, bad attitude

ROBBIE MARIN
"bad news"
☐ ☐ ☐ ☐ ☐
red wine drip, we’ll talk that trash
chauffeur eavesdropping trying not to crash
© ZACHHAMILTONS - BEYONCÉ

NOM, PRÉNOM : son nom de famille, marin, est clairement d'origine française, puisque la famille de son père vient de l'hexagone. son prénom, robert, lui vient de son grand-père maternelle, mais il préfère largement l'abréger en robbie afin de ne pas se sentir aussi vieux que les pyramides de gizeh. il possède un second prénom, noël, hérité de son grand-père paternel, et qui n'est pas nom plus l'épitomé de la modernité ; il évite de le mentionner à ses interlocuteurs. ÂGE ET DATE DE NAISS. : robbie est venu au monde un matin de mars mille neuf-cent quatre-vingts huit, ce qui lui fait donc vingt-six ans aujourd'hui. LIEU DE NAISSANCE ET NATIONALITÉ : comme ses deux parents, robbie possède la nationalité américaine ; il est, par ailleurs, né dans un petit village perdu près de la frontière canadienne, dans l'état de washington, même s'il n'y a pas résidé longtemps, puisque ses parents ont ensuite déménagé à chino. ORIGINES : la famille de son père est entièrement française, son grand-père étant le premier de sa famille à s'être installé aux usa ; quant à la famille de sa mère, elle est américaine mais a sans doute des origines britanniques, ou au moins européennes. ARRIVÉ À PHILLY : c'était il y a huit ans ; la famille marin fuyait un scandale, la honte qui s'était abattue sur eux dans une autre ville, et ont emmené leurs enfants avec eux. robbie avait dix-huit ans. STATUT MATRIMONIAL : robbie est censé être célibataire, c'est du moins ce qu'il prétend lorsqu'on lui demande des informations sur sa vie sentimentale. la réalité est toute autre, il est en réalité impliqué dans une relation compliquée et il n'a rien de célibataire. BOULOT, ÉTUDES : pas très ambitieux ni suffisamment motivé pour se lever le matin, robbie passe le plus clair de ses journées à dormir. il travaille la nuit, dans une station de radio pirate, au sein de laquelle il anime une émission tout au long de la nuit. malheureusement, il est mal payé (lorsqu'il est payé tout court) et cela l'empêche de quitter la maison de ses parents. ORIENTATION SEXUELLE : ouvertement bisexuel, robbie fréquente hommes et femmes sans faire de distinctions, bien qu'en ce moment, ce soit un homme qui ait retenu son attention. STATUT MONÉTAIRE : en raison de son très maigre salaire, robbie ne mène pas une vie de luxe, malgré l'aisance financière de sa famille. TRAITS DE CARACTÈRE : rebelle ~ instable ~ immature ~ fidèle ~ ouvert d'esprit ~ anticonformiste ~ fainéant ~ désintéressé ~ charismatique ~ bagarreur ~ protecteur ~ altruiste ~ jovial ~ têtu ~ frondeur ~ maladroit ~ groupie ~ fleur bleue ~ casse-cou ~ je-m'en-foutiste. CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES : robbie a des cheveux bruns qu'il laisse en général pousser sur quelques centimètres même s'il lui arrive de les couper très court de temps en temps. il aime également avoir une barbe de quelques jours, qu'il est parfois obligé de raser bien qu'il ne le soit jamais de très près... il est également recouvert de tatouages ayant, chacun à leur manière, une signification bien particulière. ne les lui demandez pas, il refuse de s'expliquer. enfin, il ne prête pas vraiment attention à ses tenues vestimentaires et se fournit principalement aux friperies vintage et dans les placards de ses amis pas méfiants. GROUPE : nosey.

i'm still here bitches and i know everything.
I. Robbie entretient des relations exécrables avec les autres membres de sa famille. Il reproche à ses parents de ne pas le laisser explorer les différentes options qui s'offrent à lui, et jalouse ses deux petits frères et sa soeur qui, selon lui, n'ont qu'un seul but, faire plaisir à leurs parents. Il faut dire qu'ils ont tous mieux réussi que lui, et que cette situation a le don de l'énerver. Robbie ne se rend pas compte qu'il est le seul responsable de l'ambiance désagréable qui règne chez ses parents ; c'est lui qui a coupé les communications entre sa famille et lui, c'est aussi lui qui ouvre les hostilités à chaque fois. II. Robbie a toujours aimé appartenir à une bande d'amis. Dès l'adolescence, il s'est constitué un groupe de fidèles, qu'il a ensuite recréé en arrivant ici. Mais la bande qu'il a rejoint après son arrivée à Philadelphie n'était pas très recommandable, ce dont Robbie se fichait éperdument jusqu'à ce qu'un garçon finisse par mourir. Cela a été un déclencheur pour Robbie qui a fini par s'éloigner de ses "amis". Aujourd'hui, il semble s'être trouvé une bande d'amis plus simples et plus raisonnables, même s'il reste toujours autant tête brûlée.
III. Robbie collectionne les blousons de cuir. Il n'a pas les moyens de les acheter neuves, aussi se rend-il fréquemment dans des friperies afin d'y faire des affaires. Et s'il lui est vraiment impossible d'acheter même les moins chères, il n'hésitera pas à se servir et à partir sans payer.
IV. Robbie est un habitué des commissariats de police où il s'est retrouvé à de nombreuses reprises. Son casier judiciaire est plutôt bien rempli, entre quelques ivresse sur la voie publique, des injure à agent dans l'exercice de ses fonctions et deux interpellations pour vol. Il a même passé deux nuits en prison, et une en cellule de dégrisement. A chaque fois, il a pu compter sur sa famille, qui l'a tiré de plus d'un mauvais pas malgré leurs mauvais rapports.
V. Sa deuxième passion, c'est la musique. Il aime inviter de petits groupes peu connus dans son émission nocturne afin de leur donner une plateforme, même si sa station de radio n'est pas la plus écoutée de la ville. Les concerts et autres festivals de musique consomment la quasi-totalité de ses chèques mensuels et il y a peu de chances pour que cela change, bien qu'il se rende de moins en moins dans les festivals. Il écoute peu de musique pop et préfère largement des groupes moins connus, voire obscurs, même s'il adore Beyoncé. Il a, en ce moment, un gros faible pour la witch house.
VI. Robbie est la personne la moins matérialiste qui soit ; il n'accorde absolument aucune importance aux objets qui l'entoure, et s'il perd quelque chose, il ne s'en préoccupera pas. C'est la raison pour laquelle ses amis et proches ont arrêté de lui faire des cadeaux matériels : il les égare presque tous, et casse les autres. A la place, ils lui offrent de l'argent, des cartes cadeaux ou des tournées gratuites dans des bars. Autant dire qu'il a souvent d'énormes blackouts pour ses anniversaires.
VII. Il déteste la politique, ce qui le distingue des autres membres de sa famille qui adorent ça. Lui n'arrive pas à s'y intéresser et considère que Démocrates comme Républicains sont des imbéciles. Le seul sujet politique qui l'intéresse vaguement, c'est la légalisation du cannabis.
VIII. Robbie n'a aucun diplôme. En effet, il n'est jamais allé à la fac, et n'a d'ailleurs même pas terminé le lycée. Il n'a jamais trouvé le moindre intérêt dans les études ; en outre, il est incapable de tenir en place et de rester assis pendant plusieurs heures de suite à écouter quelqu'un d'autre lui expliquer que 2+2=4. Il avait aussi une attitude déplorable avec ses professeurs, ce qui lui a valu nombre d'heures de colle, de suspensions et même une expulsion définitive.
IX. Il connait chaque épisode de Newport Beach par coeur.
X. Robbie adore cuisiner ; il en est pourtant incapable. Il arrive même à rater des pâtes... C'est d'ailleurs le seul sujet sur lequel lui et sa famille arrivent à plaisanter sans s'écharper ensuite. Il s'entraine pourtant à chaque occasion qui lui est donnée, mais en dehors de couper des tomates en rondelles et étaler du fromage sur du pain, Robbie est sans espoir.

sometimes lies are more interesting than the truth.
Une des parties très importante pour le personnage, soit la présentation. On ne vous force cependant pas à faire une longue histoire relatant toute la vie de votre personnage. Vous pourrez répondre aux formulaires de questions du deuxième post du sujet modèle en quelques lignes. On vous conseil de poster cette section dans un nouveau post. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Sed non risus. Suspendisse lectus tortor, dignissim sit amet, adipiscing nec, ultricies sed, dolor. Cras elementum ultrices diam. Maecenas ligula massa, varius a, semper congue, euismod non, mi. Proin porttitor, orci nec nonummy molestie, enim est eleifend mi, non fermentum diam nisl sit amet erat. Duis semper. Duis arcu massa, scelerisque vitae, consequat in, pretium a, enim.

before you enbark on a journey of revenge, dig two graves
PSEUDO/PRÉNOM : jonathan/royal. ÂGE : too old for this shit. PAYS/RÉGION : brighton, uk. COMMENT VOUS ÊTES ARRIVÉ ICI : bazzart. AVIS, COMMENTAIRE : je suis tombé sous le charme, vous avez fait un super boulot... apparemment, vous êtes très connues pour vos jolis forums, mais moi j'étais dans le noir et je vous ai découvertes avec celui-ci... et quelle découverte   AUTRE :    AVATAR : nico tortorella.

WE HUNT FOR TROUBLE TONIGHT
boys in the world of men
☐ ☐ ☐ ☐ ☐
we hunt for trouble
with our fingers dipped in blood
we hold the rifles
with a hangman's heart.
© N1COTORTORELLA - ASTRONAUTALIS

Il faisait nuit depuis longtemps sur Philadelphia, et la chaleur de la journée estivale qui avait précédé avait disparue depuis plusieurs heures. Il régnait désormais une douce fraicheur presque humide qui semblait annoncer la fin de l'été. Septembre était arrivé, et avec lui, la pluie et la grisaille de l'automne. Les rues de Philadelphia s'étaient considérablement rafraichies et on ne s'y promenait désormais plus la nuit sans veste. Assis sur le bord d'un trottoir, devant un bar dont sortait une espèce de rock'n'roll crasse et bourrin, Robbie finit de rouler la feuille de sa cigarette, puis porta cette dernière à ses lèvres. Il l'alluma à l'aide d'un briquet et aspira une bouffée profonde. Qu'il était agréable de ne pas avoir à travailler ce soir, songea-t-il, car il s'agissait clairement de l'une des dernières nuits d'été avant que le mois de septembre ne fasse s'abattre déluge et froid sur la ville. Perdu dans ses pensées, il se laissa surprendre par quelqu'un qui sortit brusquement du bar et le bouscula sans ménagement. Robbie leva la tête, passablement irrité, et aperçut ses amis, ceux avec lesquels il était venu passer la soirée. Ils avaient l'air furieux et prêt à en découdre. Robbie leva un sourcil, perplexe. « Qu'est-ce que vous avez ? » Il se doutait bien, devant leurs visages sombres et leurs expressions fermées, que quelque chose clochait, mais il ne savait pas sur quel pied danser. Il se leva, tandis que Jude, la seule fille de la bande, lui expliquait de quoi il en retourner. « On vient d'apprendre que la meuf de Tay se tape un connard de Wynnefield, alors on va lui péter la gueule. » Robbie sourit. Encore un pauvre imbécile qui allait recevoir une sale correction... « Tu viens ? » Robbie regarda son amie, puis le reste de leur groupe. « Pas encore fini ma bière, dit-il, sa cigarette à la bouche. « Emmène-la avec toi, lui rétorqua-t-on. Robbie doutait fort que le propriétaire du bar apprécie de se faire voler ainsi ses verres à bières, mais ce n'était pas la première fois que Robbie "emprunterait" quelque chose à quelqu'un, et dans le pire des scénarios, il ne remettrait tout simplement plus les pieds dans cet établissement. Il existait après tout des tonnes de bars dans lesquels on pouvait engloutir de mauvaises bières à 2$ la pinte...
Le verre s'écrasa avec fracas contre le mur de la maison, et se brisa en mille morceaux. Le fond de bière se répandit sur le mur gris. Robbie et ses amis laissèrent s'échapper quelques éclats de rire narquois. Une cigarette fermement coincée entre ses lèvres, une batte de baseball à la main, Robbie sentait l'adrénaline qui s'accumulait dans ses veines. L'occupant de la maison qui venait d'être aspergée de bière ouvrit une fenêtre et se mit à crier des insultes à l'égard de Robbie et ses amis. Ces derniers lui répondirent dans un langage coloré et imagé qu'il n'est guère nécessaire de relater ici, et poursuivirent leur chemin. Wynnefields Heights était très calme à cette heure-ci, tous les habitants ou presque étaient déjà endormis, confortablement emmitouflés dans leurs couettes douillettes et dans leurs vies paisibles de banlieusards. Même les parents de Robbie devaient être couchés, et ce dernier se prit à jeter quelques coups d'oeil derrière lui afin de tenter d'apercevoir sa maison - il vivait ici - sans succès. Il détestait ce quartier, sa vie bien rangée, ses gazons bien tondus et ses maisons impeccables, et il avait hâte d'y mettre le feu. Sa clique arriva bientôt à la frontière du quartier, là où les maisons étaient légèrement moins jolies, un peu plus petites et les gazons moins bien entretenus. C'était là où se trouvaient les habitants les plus pauvres du quartier, ce qui ne pouvaient se permettre les plus jolies résidences du haut de Wynnefields Heights. Robbie laissa tomber son mégot par terre tandis que tout le monde s'arrêtait en face d'une petite baraque qui ne payait guère de mine. L'un d'eux appela l'occupant de la maison, et le groupe resta quelques secondes sans bouger, attendant une réaction des occupants, sans résultat. On appela une deuxième fois, toujours sans succès. Le groupe s'avança alors sur la pelouse jonchée de jouets, et on gravit les marches du perron. Robbie cogna contre la fenêtre de sa chambre à l'aide de sa batte et Sam, l'un de ses amis, appela de nouveau l'habitant. Robbie en rajouta. « Réveille-toi mec, c'est l'heure du petit déjeuner ! » Sam ricana. A l'intérieur, pas de réponse. Le groupe commençait à s'exciter - ils étaient venus pour en découdre et voulaient du sang. Sam souffla bruyamment et Robbie perdit patience. Il décocha un coup de batte dans la fenêtre qui vola en éclats dans un vacarme assourdissant. Comme toujours dans ces situations, Robbie perdit tout sens des réalités, et il revint réellement à lui que quelques heures plus tard, prostré dans son lit.
Alors il était bel et bien mort. Le texto, signé Jude, qu'il avait reçu à son réveil, ne laissait place à aucun doute. Sam était tombé du toit de l'immeuble sur lequel il avait trouvé refuge la nuit dernière. Robbie enfonça la tête dans l'oreiller et tira la couette au dessus de lui, mais il ne parvenait pas à chasser les souvenirs dans la nuit dernière de son esprit. La maison qu'ils vandalisaient en chantant, aveuglés par l'affront fait à leur ami trompé et par l'ivresse de la violence. Puis les sirènes, la lumière blanche des phares, puis celle, bleue et rouge, des gyrophares. Le son des voix viriles des policiers qui leur ordonnèrent de sortir de la maison sans faire d'histoires. Jude qui s'enfuit par derrière, suivie de Robbie, et du reste de la bande. Sam était toujours avec eux à ce moment-là. Mais les flics les avaient suivis. Robbie pouvait encore entendre le bruit de leurs pas, sur les traces des malfaiteurs. Il s'entendait respirer avec difficulté tandis qu'il courait à toute allure pour mettre le plus de distance entre lui et les policiers. Il avait couru pendant une éternité, emprunté force chemins de traverse et détours afin de semer ses assaillants et puis il avait fini par perdre ses amis. Il ne savait pas où ils étaient passé. Lui se trouvait à quelques mètres de chez lui ; il lui suffisait d'attendre quelques secondes, de s'assurer que tout était calme, qu'aucun flic ne rôdait dans les environs, et il pourrait rentrer chez lui. Robbie se rappelait avec une précision inégalée du silence dans la maison, lorsqu'il avait enfin pu rentrer. De l'obscurité aussi. Il s'était réfugié dans sa chambre sans faire un bruit.
Et maintenant que le soleil s'était levé, il n'avait d'autre choix que de faire face à la brusque réalité de ses actes. La batte de baseball était posée sur le sol de sa chambre, comme une relique de son méfait, un souvenir macabre de Sam.

Citation :

Tu es sûre?
Sent today at 9:39AM

La réponse de Jude se fit attendre plusieurs minutes, mais elle arriva malgré tout, positive. Elle lui raconta une seconde fois l'improbable scénario. Ils s'étaient retrouvés piégés sur le toit, encerclés par les flics, et Sam avait voulu fait le malin. Mais il avait trop bu, trop fumé, il avait perdu l'équilibre. Jude lui écrivit que les policiers avaient fini par les laisser partir - ils étaient mineurs et venaient de perdre un ami... Elle lui dit aussi que lui, Robbie, n'avait rien à craindre, ils ne parleraient pas de lui. Mais Robbie songea qu'il était trop tard et que le mal était fait. Il sentit une larme poindre au coin de son oeil. Il serra le poing et laissa tomber son portable sur le sol de sa chambre. La réalité sans pitié finit par s'imprimer en lui : Sam était mort à cause de leurs conneries.