je te retiens du bout des doigts pour te ramener contre moi (✰.pl)

PHINEAS LAHEY
"butterfly love"
☐ ☐ ☐ ☐ ☐
And i go crazy coz here isn't where i wanna be,
and satisfaction feels like a distant memory,
And i cant help myself all I wanna hear him say is
are you mine?
© TUMBLR - arctick monkeys/r u mine?

NOM, PRENOM : Lahey, un nom qu'il porte fièrement puisqu'il est très proche de sa famille et qu'il est fier de leur réussite. Phineas, bien que la plupart de ses amis et de son entourage ont plutôt pris pour habitude de le surnommer Finn. ÂGE ET DATE DE NAISS. : Il est né sous la chaleur enivrante d'un mois d'août, le treize précisément, il y a de cela vingt-six ans. Peut-être d'ici vient son optimisme éternel et cette façon qu'il a de toujours voir le bon côté des choses ; de cette journée ensoleillée durant laquelle il a vu le jour. LIEU DE NAISSANCE ET NATIONALITÉ : Finn est né à Philly, et y a toujours vécu. La ville lui plaît et il ne déménagerait pour rien au Monde, connaissant chaque rue, chaque endroit sympathique de la vie. Il est donc de nationalité américaine. ORIGINES : Pour la plupart américaines. ARRIVÉ À PHILLY : Il y a toujours vécu et n'en est jamais parti sur le long terme. STATUT MATRIMONIALE : Fiancé avec Helen, bien que la situation soit officieusement légèrement plus compliquée. BOULOT, ÉTUDES : Passionné de musique depuis qu'il est enfant, Phineas tient une petite boutique de cd, disques et vinyles dont il est le propriétaire avec l'un de ses amis. Elle marche plutôt bien et il y passe beaucoup de son temps, ne désirant rien de plus au Monde que la réussite de son entreprise. ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuel refoulé qui n'a eu, pour le moment, que des relations avec les femmes. Pour une raison qui lui échappe, il s'interdit inconsciemment d'assumer ses préférences, ayant honte de ses attirances et se considérant même parfois comme anormal. STATUT MONÉTAIRE : Bon, son entreprise marche très bien et l'argent chez ses parents coule à flot. Il est loin d'être à plaindre. TRAITS DE CARACTÈRES : séducteur, diplomate, courageux, insouciant, moqueur, taquin, meneur, optimiste, protecteur, possessif, jaloux, volage, indécis, confiant, agaçant. CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES : Il possède plusieurs grains de beauté, disséminés ici et là, mais ne s'est jamais fait de tatouage même s'il aimerait, simplement parce qu'il n'a pas d'idée. GROUPE : Liar.

i'm still here bitches and i know everything.
sportif, phineas a toujours pratiqué une activité physique régulière même si depuis peu la fréquence à laquelle il s'entraîne à quelque peu diminuée + passionné de musique, ce ne fut que naturellement et grâce à l'aide de ses parents qu'il put ouvrir sa boutique musicale. il joue de plusieurs instrument, notamment du piano et de la batterie, mais déteste pour autant avoir à en jouer devant quiconque. sa passion est quelque chose qu'il conserve dans son intimité la plus secrète, et il ne daigne étrangement la partager. + accroc à la caféine, le jeune homme ne peut certainement pas se passer de son café serré du matin, ni de ceux qui le suivent dans la journée. + il fume beaucoup, un paquet tous les deux jours exactement, et les cigarettes sont indispensables pour lui à certains moments de la journée, comme le matin au réveil, et le soir avant d'aller dormir. + très proche de ses frères et soeurs, il passe beaucoup de temps à vaquer entre leurs domiciles respectifs, prenant des cafés avec eux et discutant de tout et de rien. il adore sa famille et ne supporterait de les voir blessés. + il ne s'énerve que très rarement, mais lorsqu'il l'est, c'est plutôt facile de le voir. les muscles de sa mâchoire se crispent, il devient froid, et cesse de se moquer - fait inhabituel chez lui. pourtant, il ne dira jamais directement qu'il est en colère puisqu'il demeure de nature à éviter le conflit, étant plutôt conciliant. + grand lecteur, il passe de nombreuses nuits sans sommeil dans la semaine, préférant la lecture à son repos. il possède ainsi une culture littéraire assez étendue, même s'il n'aime pas particulièrement s'en vanter. + doué avec les enfants, il aimerait beaucoup lui-même en avoir et devient légèrement niais lorsqu'il s'en occupe. + optimiste et satisfait de peu, il profite avidement des choses banales de la vie qu'il trouve belles telles que les levers et couchers de soleil ou les effluves d'un parfum oublié. ainsi, finn semble être de ceux qui jamais ne cessent de sourire ni même d'espérer. + quelque peu penché sur l'alcool, il ne passe pas un seul jour sans qu'il ne boive un verre, de préférence de whisky, pour calmer ses peurs ou illuminer une soirée morose. + peu maniaque, il n'a pas pour habitude de faire son lit et ranger ses affaires, laissant plutôt traîner des choses ici et là sans y faire attention - au grand damne de sa fiancée.


before you enbark on a journey of revenge, dig two graves
PSEUDO/PRÉNOM : purple thunder/manon. ÂGE : quinze ans. PAYS/RÉGION : france/picardie. COMMENT VOUS ÊTES ARRIVÉ ICI : BAZZART MY LOVE. AVIS, COMMENTAIRE : trop moche, évidemment  . AUTRE : vous êtes beaux je vous aime. AVATAR : sam flawless claflin..

"oh darling are you gonna leave me?"
☐ ☐ ☐ ☐ ☐

Don't you know that it's all I feel
I wouldn't worry, you have all the love
I've heard it takes some time to get it right

© (allihunts)/TUMBLR - london grammar/wasting my young years

once i was kid all i had was a dream. Un regard. Phineas redressa ses yeux, vifs, vers le soleil jusqu'à ce que quelques taches brunes vinrent lui obstruer la vue, jusqu'à ce que la brûlure soit trop intense pour être supportable. Un rire, cristallin qui s'échappa d'entre ses lèvres étirées en un masque de bonheur. Illuminé lumineux, l'enfant reprit sa course folle, sentant l'herbe sèche des journées d'été fouetter ses jambes menues qui dans un enchaînement maladroite foulaient le sol trop rapidement, assez pour qu'il ne finisse par trébucher, lâchant le fruit de sa fierté lors de sa chute. Le collier de sa soeur s'échoua lourdement sur le sol, et, les paupières battantes, le visage face contre terre, il vit de petits doigts se nouer autour du bijou avec rapidité, avant d'entendre des pas distincts s'éloigner de son petit corps amorphe, incapable durant quelques instants de se relever. Une fraction de seconde encore. Le soleil qui se glissait sur sa peau, rayons ô combien délicieux dont il se satisfaisait, le sourire aux lèvres, toujours. S'appuyant sur ses petits bras il se redressa, fit demi-tour bien trop rapidement - un mal de tête lui vrilla le crâne - et retourna dans un vacarme épouvantable - mélodie enfantine - jusqu'à la petite maison familiale où l'attendaient encore ses frères et soeurs.

et qu'on se noie dans les nuits fauves. Il la regardait. Il n'avait de cesse de la regarder, peut-être sûrement comme il ne l'avait jamais fait jusqu'ici, dévorant son visage de ses prunelles avares, parcourant ses courbes parfaites, les caressant d'amour tant qu'il le pouvait encore. Amour papillon. Amour adolescent. Il y avait ses cheveux bruns qui se glissaient sur ses épaules nues, désordres et noeuds séduisants qu'il se plaisait à complexifier, davantage encore en passant son index dans ceux-ci dès qu'il en avait l'occasion. Jeu ô combien plaisant qu'était celui de glisser ses doigts dans ses cheveux emmêlés, avant de la retrouver, encore, glissant ses mains sur le creux de sa taille, l'attirant dans son lit tandis que dans une maladresse gênante ils se retrouvaient de nouveau, partageant quelques baisers aux souffles courts, lèvres qui incessamment se retrouvaient dans une avarice sans pareille. Et tandis que, doucement il la retrouvait entre ses draps, corps contre corps, peau contre peau, tandis que pour une inédite fois il faisait une femme sienne, il vint lui murmurer, au creux de l'oreille, dans une sincérité éphémère, leurres qu'il pensait éternels. Je t'aime Jay.

crash, crash, let it all burn. Un bruit sourd. Une sensation, un instant, infime, de sentir le sang monter au visage, puis redescendre, sûrement aussi vite - peut-être plus. Il y avait ce vacarme assourdissant, carrosserie enfoncée, cris étouffés, friction entre le sol et le véhicule, klaxons résonnant dans la nuit. La brume matinale à la pleine lune, la rosée fraîche de la fin de soirée, le silence assourdissant des villes au zénith, le rappel de quelques verres de whisky se frappant les uns contre les autres, la prise en compte d'une idiotie, soudainement, d'une insouciance exacerbée. Il y avait ces cris qui résonnaient, oui, comme une alarme prédisant le pire, le mieux peut-être ; comme un écho entêtant qui jamais, jamais ne semblait désirer s'en aller, se ramenant à son esprit chaque instant un peu plus. Tous hurlaient. Jusqu'à ce que le carambolage ne prenne fin. Jusqu'à ce qu'ils ne perdent connaissance.
Un bruit, incessant, alarme, retardement. Tic, tac, seul parvenant jusqu'à son esprit, seul guide continuant encore à marteler sa boîte crânienne, comme un rappel à la réalité, un bip incessant, ultime son perceptible dans son esprit brumeux. Le reste n'était que cohue, brouhaha indescriptible aux syllabes collées, se dévorant les uns les autres, étouffés dans une cotonneuse somnolence qui jamais, jamais ne semblait le quitter. Il y avait ces muscles engourdis, ces faiblesses, cette impuissance totale tandis qu'il tentait probablement vainement de redresser une main, d'entrouvrir les lèvres, de tourner le visage. Impossibilité musculaire. Cage aux barreaux psychologiques, physiques, cage étrange, incompréhensible. Il n'avait pas la force de penser, non plus, plongé dans une torpeur inexplicable, ayant comme seule réaction au Monde qui l'entourait des sourcils qui se froncèrent lorsqu'il prit finalement conscience de la douleur irradiant son corps entier.
Quelques ombres se mouvant devant ses paupières battantes, incertaines, devant ses prunelles affolées - électron libre se percutant contre quelque parois trop épaisses. Une blouse blanche. Il ne parvint à se focaliser que là dessus. Quelques doigts se glissant dans sa main fébrile. Quelques peaux douces familières qu'il ne reconnut pas, pourtant. Serrez la main si vous m'entendez. Phineas eut du mal à comprendre, à interpréter, même. Il regarda, un instant d'égarement, la provenance de ce son - il ne parvenait encore pour le moment à distinguer les lignes du visage. Une tentative. Ses doigts ne bougèrent pas, pas d'un centimètre. Une seconde. Infructueuse. Il n'y parvenait pas. Ni à se concentrer suffisamment, ni à rassembler les forces nécessaires. Une idée. Qui ne parvint pas jusqu'à la zone la plus importante, directrice du corps. Une idée qui ne porta pas ses fruits. Il entendit, au loin, étouffés, des encouragements, quelques leurres lui promettant qu'il en était capable. Une ultime fois. Son index bougea, infime. Assez pour qu'ils le sentent. Assez pour qu'ils sachent qu'il était là. Encore un brouhaha. Insignifiant. Mémoire sélective. Quelques mots, seuls, lui parvinrent à l'esprit. Assassins. Destructeurs. L'un (...) pas (...) survécu.

don't you remember the reason you loved me. Quelques verres. Un. Deux. Trois. Quatre. Trop. Ces lumières entêtantes, rouges, vertes, jaunes qui dansaient dans la nuit telles quelques lucioles enchanteresses par lesquelles il se laissait guider dans une inconscience totale. Quelques bruits de machines à sous dans un vacarme insolent, des mains qui se retrouvaient, quelques cocktails échangés. Il posa son regard sur elle, lui offrit un sourire des plus sincères ; de ceux dont il demeurait le seul maître, terriblement spontanés tandis que de manière similaire il venait embrasser son front. Il n'y avait rien. Rien si ce n'était les cliquetis des jetons, la sensation des cartes sous ses doigts puissants, l'odeur entêtante de son parfum sucré, la musique délicieuse de jazz s'échappant des enceintes, le regard insistant des croupiers, son regard insistant à elle. Un sourire. Il acheva sa partie, enserra sa main de ses doigts puissants, l'entraîna à l'extérieur et s'enivra de la saveur nocturne de Las Vegas. Quelques pas encore, quelques rires se mélangeant aux autres, se noyant dans le vacarme de la métropole, ville qui jamais ne s'endort. Et tandis que dans quelques banalités échangées ils se complaisaient, encore, chaque instant un peu plus, Finn, sincère et sérieux, entrouvrit la bouche, aux anges. Marions nous ! C'est vrai, on serait bien ensemble, non ? Sa question provoqua un rire, il l'observa sans rien dire jusqu'à ce qu'elle cesse, se répétant de nombreuses fois combien elle était belle lorsqu'elle était heureuse. Et, patientant pour sa réponse, il saisit sa taille entre ses bras puissants lorsqu'elle lui donna son accord, la souleva de terre et l'embrassa, pour la première fois sûrement, vacilla légèrement sous l'effet de l'alcool et se mit en quête sans plus tarder d'une église.
Un râle bestial, sourd, tandis que doucement Phineas ouvrit les paupières, légèrement, agressé bien trop rapidement par la lumière du jour. Une migraine insoutenable. Lahey referma les yeux, chercha à tâtons une réponse à ses questions, sentit une peau douce se glisser sous ses doigts. Immédiatement, il rouvrit les yeux, observa avec satisfaction et interrogation le corps endormi de sa princesse durant quelques instants. Hésitant, il glissa son index le long de sa colonne vertébrale et vint embrasser son épaule nue tandis que, glissant son regard sur son annulaire, il vint lui susurrer au creux de l'oreille sur un ton amusé. Helen... Je crois bien qu'on est fiancés...