don't you worry /feat cassis

crédit, emmastone/tumblr.
i'm here for you
i'm like a brother for you.
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- Pas de problème, j’ai suffisamment d’ingrédients pour deux couverts de plus. J’essaye d’ouvrir la porte de derrière, de façon à tomber directement dans la cuisine. Mes bras sont chargés de courses et je me contorsionne pour ne pas faire tomber mon téléphone portable, le coinçant entre mon oreille et mon épaule. J’aimerais bien mettre un terme à la conversation, mais ça serait vachement impoli, à la place j’essaye donc d’ouvrir la porte avec mon pied tout en basculant tout mon poids sur la poignée. J’arrive enfin à ouvrir et m’engouffre dans la cuisine de la famille Lahey. – A plus tard, pas d’inquiétudes. Je pose avec grand bruit les sacs sur le comptoir de la cuisine avant de faire tomber mon téléphone au sol. – Merde ! Obnubilé par mes pensées, je ramasse l’appareil électronique avant de jeter toute les pièces en tas sur un coin du comptoir. Je n’ai pas vraiment le temps de tout remettre en ordre de suite, j’ai surtout besoin de m’asseoir deux secondes. Les courses, ce n’est vraiment mais absolument pas ce que je préfère dans mon métier. Surtout un samedi après-midi, au centre commercial. La foule, les enfants qui crient et les mères qui m’abordent toute les cinq minutes en feignant de ne pas me draguer. Je me redresse enfin et m’accoude vaguement sur le comptoir frais au milieu de la pièce. Je souffle de soulagement.

(...) Quelques secondes passent et je me redresse enfin, glissant une main dans ma tignasse brune puis sur mon visage. – Cassis ! Je sursaute. La demoiselle était apparue dans l’encadrement de la porte sans que je l’entende, et la voir apparaître m’avait juste fait absolument peur. Je pose une main sur mon cœur avant de rire doucement. – Tu m’as fait peur. Un large sourire aux lèvres, je contourne le comptoir pour aller la saluer. Je passe naturellement un bras autour de ses épaules et la serre un instant contre moi. Je bosse pour sa famille depuis sept ans, forcément ça créer des liens. Je dirais même que je suis comme un membre de la famille à force, je les connais tous plus ou moins bien. – Je viens d’avoir ton père au téléphone. Il y aura deux couverts en plus ce soir, aucune idée de qui ça peut être ? En réalité, je m’en fiche, je me contente juste de faire un petit peu la conversation avec la jeune fille. Je retourne m’occuper de mes courses et déballant petit à petit mes achats, passant du frigidaire aux placards. Et puis, le manque de réponse de la jolie Cassis m’interpelle. Je m’arrête dans mes allers-retours incessants pour mieux la regarder. Quelque chose ne va pas. Elle qui est d’habitude toujours enjouée, contente de me voir, est tout ce qu’il y a de plus mutique. – Quelque chose ne va pas ?

N'y avait-il pas une seule journée, une seule, ou la vie ne conspirait pas gravement contre elle? Pourquoi fallait-il que chaque jour et presque chaque heure, quelque chose lui arrive? Même Cassis Lahey ne savait pas donner la réponse à ces questions. Pour bien commencer la journée, elle s'est rendu au travail pour rien, puisqu'elle prend congé les fins de semaines. C'est à son plus grand déplaisir, qu'elle s'est donc réveillé à 6h du matin pour absolument rien. Elle est finalement revenu chez elle vers huit heure avec une sale tronche pour aller se remettre au lit. Malheur à elle, Cassis ne réussit même pas à se rendormir à proprement dit. Elle se retournait sans cesse ne trouvant pas de position confortable. Puis aux alentours de neuf heure, son père lui téléphone pour lui informer qu'il compte faire un petit souper de famille ce soir, mais que certains de ces frères et ces soeurs ne seront pas là. Elle compte déjà sur la présence de Nell et certainement celle de August. Ce qui laisse donc Phineas et ces déboires absent de la table. Probablement ce qui arriva. Ce qui arrive toujours. Et encore une fois, vut l'absence du plus malin, August s'abattra sur son sort à elle. Lui rappelant qu'elle doit arrêter d'agir comme une enfant. Elle soupire donc, se levant du lit - de force - pour aller prendre une douche chaude et s'habiller convenablement. Elle ressort finalement de sa chambre vers dix heure, toute prête, habillé d'une chemise longue en soie, d'un jean et de bottillons. Elle prend donc le volant de sa voiture et se rend au Brew afin de prendre un café pour mieux se réveiller. Elle croise rapidement Louis, tentant tant bien que mal de ne surtout pas prendre des nouvelles de Freddie. Elle doit l'oublier, arrêter de s'entêter. Et ça vaut aussi pour lui. Après le lapin qu'il lui a causé, elle est nullement intéressé à vivre ce genre d'expérience de nouvelle. Se faire planté pour une autre fille, plus jamais. Bref, ils parlent de tout et de rien et le sujet glisse sur Freddie au plus grand désagrément de Cassis. Elle tente de changer de sujet subtilement mais Louis le remarque immédiatement et lui fait rappeler à quel point ils sont tous les deux stupides. Comme si elle ne le savait pas déjà amplement avec le reste de leur bande de copain lui rappelant qu'elle commet une erreur en laissant Freddie seul. Plusieurs minutes - voire heures - après, ils finissent par prendre des chemins différents. Cassis passe dire le bonjour à Cora, qui semble vaguement occupé. Puis envie, l'après-midi arrive au plaisir de Cassis. Elle prend donc la route pour Wynnefield Heights, soit là où se situe la grande demeure - vraiment, trop grande, on pourrait s'y perdre - des Lahey. Elle passe par derrière pour admirer le jardin. Elle fait le tout avec - apparemment - une certaine subtilité puisqu'elle manque provoquer une attaque cardiaque chez Mac, l'homme à tout faire - serviteur - de la famille. « Cassis! » Aussitôt elle fait elle-même un saut et manque de faire tomber une bouteille de vin mais la rattrape de justesse. Encore une victoire de sa maladresse. « Pardon, pardon. Je voulais pas! Je le jure. » Elle se mord la lèvre, complètement désolé, le fixant pour être sûr qu'il allait réellement bien. Elle se serait probablement senti coupable qu'il ne puisse pas faire le repas de ce soir. Puisqu'elle aurait certainement dût le faire. Ces parents la pensaient chef cuisinière parce qu'elle possède un restaurant. Pas totalement vrai. « Tu m’as fait peur. » Elle plissa les yeux, encore tellement désolé. « Désolé. Ça va maintenant? Encore réellement désolé. » Dans un creux de ces pensés, elle espéra qu'il lui pardonne vite fait pour ne pas à devoir passer pour une imbécile à s'excuser encore longtemps. « Je viens d’avoir ton père au téléphone. Il y aura deux couverts en plus ce soir, aucune idée de qui ça peut être ? » Cassis roule les yeux et ne fait même pas attention à la phrase. Elle n'a pas envie de parler de sa famille, de August qui lui fera la leçon, de Nell qui essait de la prendre en exemple alors qu'elle est la pire maladroite qui existe peu importe le domaine, puis encore une fois ces pensées volent vers Freddie. Il lui manque terriblement. Elle aimerait revenir dans le passé, faire ne sorte qu'il se présente et qu'ils décident de se mettre ensemble et que tout soit parfait. Ce qui est totalement le contraire de la réalité. Elle se permet un soupir un peu triste. « Quelque chose ne va pas ? » Elle vient se rendre compte qu'elle n'a pas dit un seul mot depuis plusieus minutes maintenant, elle sort de ces pensés et regarde Mac avec un faux sourire pour le rassurer. « Nell et August j'imagine. » Elle prend une pause pour réfléchir aux mots qu'elle a envie de dire. Mac connaît Freddie. Combien de fois est-il venu manger chez les Lahey à l'improviste pour ne pas que Cassis se sentent seule? « C'est Freddie... » En moins de deux, elle se rend compte qu'elle se sent beaucoup plus à l'aise avec Mac qu'avec sa propre famille. Elle se sent libre de s'exprimer sans se faire juger. Prêt à dire ce qui la trame. Après tout, il la connait certainement mieux que ces propres parents.

Tu essayes de masquer tes interrogations par un faible sourire, que je te renvoie avec plaisir. – Nell et August j’imagine. J’hoche de la tête sans grande conviction, même si j’adore les enfants Lahey, d’ailleurs August et Phineas sont devenus des amis, tout ce qui m’importe tout de suite, c’est de te redonner le sourire. Je ne suis pas du genre à insister, mais je sais être une bonne épaule sur qui se confier, et je suis aussi silencieux qu’une tombe lorsqu’il s’agit de secrets. Tandis que tu retournes dans ton silence, je décide d’ouvrir une bouteille de vin blanc, je remplis deux verres et fait doucement glisser le tien devant toi. Il est assez tôt pour commencer à boire, mais c’est toujours agréable de prendre quelques gorgées d’alcool pour décompresser, et pourquoi pas, mettre les choses à plat. – Je dois goûter ce vin blanc pour un prochain dîner, fais moi plaisir et accompagne moi. Je te fais un clin d’œil. – C’est Freddie… Enfin, tu laisses sortir quelques mots de tes lèvres. C’est un problème amoureux. J’aurais du y penser bien vite. L’amour nous dicte tellement de chose dans ce monde. Freddie, je le connais bien entendu. Assez superficiellement en fait, je le voyais durant quelques dîners, ou en coup de vent. Je n’ai pas vraiment eu l’occasion de discuter avec lui. Je sais que c’est ton petit ami, enfin en tout cas jusqu’au dernières nouvelles. – Des soucis au paradis ? Je suis loin de me douter que vous n’êtes plus ensemble, les ragots en ville ne passe pas par moi, je déteste ça. Je trouve alors le moyen de les éviter sans sommation. Je me décide à goûter une gorgée du vin blanc, que j’ai ouvert quelques minutes plus tôt. Il est sec, et peut-être pas assez frais. - Pas terrible ... Mon regard se pose également sur mon téléphone portable, en pièce détaché, dont j’ai oublié de remettre en ordre après l’avoir fait tomber un peu plus tôt. J’étouffe un juron et me met à la tâche, attendant par la même occasion, que tu répondes à ma question. Cependant, ta tristesse apparente, m'oblige à en poser une autre, sur un ton plus inquiété. - Est-ce que Freddie t'a fait du mal ?

Juste le fait de parler de vin lui donne une terrible nausée. Elle a besoin de tout sauf de ça en ce moment. « Je dois goûter ce vin blanc pour un prochain dîner, fais moi plaisir et accompagne moi. » Bien qu'elle aurait eu envie de refuser, elle ne pourra pas dire non en voyant le verre devant elle. Cassis laisse échapper ces quelques mots à propos de Freddie comme si c'était naturel de parler de ces problèmes avec Mac. « Des soucis au paradis ? » Elle manque s'étouffer. Elle et Freddie, ensemble? C'est une blague. Ils sont simplement des meilleurs amis et monsieur je pense à mon bien avant celui de la fille qui me fait de l'oeil, a tout gâché dans leur peut-être possible futur relation qui est dorénavant au stade de néant. Ils n'ont pas de futur ensemble, soyons clair. Bon, il s'agit sûrement de la Cassis encore vexée qui pense cela de leur relation. Mais la Cassis qui a une certaine fierté et une dignité, n'est pas prête de le laisser entrer de nouveau dans sa vie sans une très grande et épique excuse. « Pitié, c'était mon meilleur ami. Il a tout ruiné la journée où il m'a fait attendre deux heures à ce restaurant. » Elle se retenu de rajouté qu'elle avait hérité de l'impatience de sa mère. Mac devait très bien le savoir. Elle laissa plutôt le tout en suspens. Elle réfléchissait trop à lui, voilà son véritable problème, voilà pourquoi elle se sentait si triste. Avait-elle prit la bonne décision en le chassant de sa vie de cette façon? Cassis avait envie de le regretter. Mais heureusement, la coupe de vin devant elle sembla un échappatoire plutôt tentant. Elle s'en empare et prend une gorgée. Effectivement, pas le meilleur des vins. « Pas terrible ... » Cassis manque s'étrangler. Bien sûr que ce vin était dégoutant. Ces parents n'avaient pas de goût en vin. C'est comme si leur cerveau et leur palette gustative n'était pas capable de définir les bons vins. « Parce que mes parents ont déjà eu bon goût en vins? » Elle se met à rire avec un visage entendu. Mac devait le savoir bien plus que tous le monde. Sous ces yeux, Mac s'affaire à ramasser les morceaux de son portable au sol. Elle sent une larme monté en voyant l'appareil en pièces. Elle déteste tellement les technologies. Quand il se relève, elle a oublié sa présence complètement ailleurs. « Est-ce que Freddie t'a fait du mal ? » Son regard se tourne vers Mac, retombant dans la réalité. Mal? Qu'entendait-il par là? Le mal avait déjà été fait. Elle était juste en période de questionnements. « Non. Je ne pense pas. Certainement pas de façon volontaire. » Elle fait un sourire afin de rassurer l'homme inquiet devant elle. Cassis déteste rendre les gens inquiet à son propos. Toute sa vie sa famille lui dit à quel point elle est une déception, normalement c'est elle qui a cette tête, pas les autres envers elle. Jamais ces parents ne se sont inquiété pour elle. Non. Il préfère de loin s'inquiéter de Nell, de Phineas ou de August. Surtout de la première et du dernier. « J'en ai juste marre de tomber sur des cons, tu vois. Je suis pas la fille la plus sociale de la planète. J'aime pas aller en boîte, sortir, me faire des 'copains'. C'est tout simplement pas ma nature. Mais en même temps, je veux pas finir seule, tu comprends? » En gros, c'est une fille très complexe qui devrait vraiment pensé à consulter.

» we have to. /feat Olivia
» the best things in life are free /feat naomi